Resource governance and indigenous rights: understanding intercultural frameworks for negotiating free prior and informed consent

En 2010, le Canada a signé la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. La déclaration énonce une série de droits qui viennent modifier les relations entre les peuples autochtones et les sociétés colonisatrices.  En particulier, la déclaration souligne le droit au consentement préalable, libre et éclairé quand les États considèrent que des mesures législatives ou administratives peuvent affecter les communautés autochtones. Ce consentement est particulièrement important ---et est devenu très controversé--- lorsqu'il est question du développement des ressources naturelles sur des territoires autochtones. Au Canada et au Chili, la nouvelle croissance économique est de plus en plus liée au développement des ressources naturelles. Le projet de recherche examinera des études de cas au Canada, complétées par des études comparatives du Chili, de manière à établir les meilleures pratiques pour la mise en place du consentement préalable, libre et éclairé. Deux questions sont adressées aux chercheurs: quels sont les standards et pratiques de reconnaissance culturelle et de communication interculturelle qui doivent être mise en oeuvre afin d'établir des entente importantes et légitimes sur le développement des ressources naturelles? Et comment les droits autochtones domestiques et internationaux peuvent être harmonisées aux différentes juridictions?

Chercheur principal:

  • Terry Mitchell, Wilfrid Laurier University

Co-chercheurs:

  • Thierry Rodon
  • Alex Latta, Wilfrid Laurier University
  • José Aylwin, Universidad Austral de Cuba

Rosalie Côté-Tremblay

Rosalie Côté-Tremblay est étudiante au baccalauréat en science politique à l’Université Laval, au cours duquel elle a effectué un séjour d’études à l'Institut d'études politiques à Strasbourg, en France. Ses intérêts de recherche portent sur les politiques autochtones et nordiques,  plus spécifiquement sur les femmes autochtones et les rapports de force entre le gouvernement fédéral et les communautés autochtones. Au sein de la Chaire, elle participe au projet de recherche intitulé «Resource governance and indigenous rights: Understanding intercultural frameworks for negotiating free prior and informed consent». Par l’étude du cas de Mary River au Nunavut, ce projet cherche à identifier les meilleures pratiques pour la mise en œuvre du consentement préalable, libre et éclairé des peuples autochtones dans le cadre de développement minier.

Karen Bouchard, étudiante au doctorat

Karen Bouchard a complété une revue de littérature sur le consentement libre, préalable et éclairé des communautés inuites lors des consultations publiques pour le projet Mary River. Un voyage à Iqaluit a été réalisé à l’hiver 2018 afin de faire des entrevues avec les intervenants clés.