Le logement dans l'Arctique canadien: évaluer les impacts du relogement sur la santé des Inuit



Ce projet étudie le "relogement" de ménages Inuit, c'est à dire lorsque des ménages sur une liste d'attente pour un logement social se voient offrir un logis; ils sont "relogés" dans une nouvelle unité d'habitation. Le projet se penche sur le cas des relogements qui se sont produits en 2014 au Nunavik et au Nunavut. L'objectif global de ce projet est d'évaluer les impacts du relogement sur la santé mentale, le stress et la santé générale et physique des Inuit. De même, le projet évaluera le rôle des facteurs psychosociaux (FPS).

  1. Examiner si le relogement est associé à des changements dans: a) la qualité du logement et son surpeuplement, b) la santé, et c) les FPS.
  2. Examiner si les changements dans le surpeuplement et la qualité du logement sont associés à des changements en ce qui a trait à a) la santé b) les FPS.
  3. Examiner si l'association entre les changements dans les conditions de logement et les changements en ce qui a trait à la santé des occupants sont induits par des FPS.

Ces objectifs seront examinés en relation avec le genre et les différences régionales, de manière à considérer les différents effets sur la santé que peuvent avoir les conditions de logement sur les femmes et les hommes et les possibles différences régionales. Ces différences peuvent être entre autres causées par le programme Pivallianiq au Nunavik. Nous formulons l'hypothèse que le relogement - en réduisant le surpeuplement et en augmentant la qualité des logements - sera associé à une meilleure santé, directement et indirectement, par les FPS. Les résultats de ce projet fourniront de nouvelles donées en ce qui a trait aux impacts sanitaires et psychosociaux ( incluant les impacts imprévus) du relogement, en relation avec des changements dans la qualité des logements et leur surpopulation. L'identificaiton de l'influence des FPS permettra de suggérer des interventions à entreprendre et rendra plus effective la déterminations des ressources d'un logement.

Ce projet est financé par l'Institut de recherche en santé du Canada

  • Dre Mylène Riva, Département de Médecine sociale et préventive, Université Laval