Industries extractives, Peuples autochtones arctiques et Développement durable : regard croisé sur le Québec et les Pays Nordiques Européens (Norden)

Ce projet a comme double objectif, de:

  1. Créer un réseau de connaissances entre le Québec et les pays nordiques afin de mieux comprendre les impacts sociaux et sanitaires des projets de développement des ressources pour les communautés et les populations autochtones (Sami, Cris et Inuit) et encourager la réflexion sur les modèles de développement durable des ressources pour les communautés nordiques autochtones. Les activités du réseau se concentreront sur le partage des résultats de recherche entre le Québec, les chercheurs nordiques (étudiants gradués et professeurs) et les communautés autochtones de l'Arctique et du Nord (Inuit, Cris et Sami) à travers un atelier (crédité pour les étudiants gradués).
  2. Développer un ordre de priorités de recherches pour les projets sur le développement des ressources dans les communautés et les territoires autochtones.  Ces priorités seront décidées par les chercheurs et les représentants des communautés  de manière à encourager les collaborations entre le Québec et les pays nordiques. Les projets de recherche nés de cette activité seront soumis à la programmation l'année prochaine

Le projet est financé par le Conseil nordique des Ministres (Norden)

Stéphanie Benoit, Doctorante, Université Laval

Stéphanie Benoit s’intéresse à la gouvernance, des impacts sociaux générés par les activités minières, en milieu nordique. D'une part, sa recherche verra à montrer comment l’exploration minière structure le milieu social des Inuit au Nunavik et au Nunavut ainsi que des Sami de la Suède et des Kanak de la Nouvelle-Calédonie. D'autre part, elle verra à expliciter la dynamique des acteurs et des institutions dans la prise en compte de ses répercussions.

​​Julie Fortin, Doctorante, Université Laval

Candidate au doctorat en communication publique, Julie s’intéresse à l’influence des communautés cries et inuites au sein des processus d’évaluation et d’autorisation des projets miniers dans le nord du Québec, de même qu’à leur capacité à fournir un consentement libre, préalable et éclairé. Elle détient une maîtrise en communication publique de l’Université Laval. Son mémoire porte sur la communication entre Hydro-Québec et les communautés innues dans le cadre du projet de la Romaine, et traite des préoccupations concernant les consultations, les négociations et les impacts du projet hydroélectrique.